Nous avons maintes fois dénoncé l’opacité totale qui règne depuis longtemps sur les relations de Marcel Campion avec les autorités parisiennes. Nous ne souhaitons qu’une chose : que les diverses procédures en cours dont la nôtre fassent apparaître enfin la lumière. Mais peut-être est-ce trop demander ?
Faudra-t-il nous contenter de voir la place de la Concorde enfin débarrassée de tout parasite, malgré le « benign neglect » des fonctionnaires du Ministère de la Culture, chargés de faire respecter son intégrité ?
Louis-Edmond Goupy
Au sujet de la Grande Roue, Bruno Julliard déclarait tout récemment sur BFM Paris : « Nous entendons beaucoup de remarques de parisiens, d’associations de défense du patrimoine parisien qui comptent beaucoup. C’est notamment grâce à tous ces militants du patrimoine que Paris est aujourd’hui la plus belle ville du monde. C’est parce qu’on ne fait pas n’importe quoi sur l’espace public ».
Les conseillers de Paris ont voté le 22 novembre à la quasi-unanimité la non-reconduction de la convention d’occupation du domaine public avec la société « Fêtes et loisirs » qui arrive à échéance le 5 juillet prochain. La Grande Roue ne trônera donc plus sur la place de la Concorde à partir de l’année prochaine. Les élus parisiens ne veulent plus que la grande roue « obstrue » la perspective paysagère historique de l’axe royal, entre le Carrousel du Louvre et l’Arc de Triomphe. Le Conseil de Paris, sur proposition des élus Les Républicains et UDI-MoDem, souhaite qu’une grande roue ou une attraction d’autre nature trouve sa place dans la capitale, « sur un site respectant le patrimoine ». Marcel Campion a déjà annoncé qu’il attaquera cette décision en justice…
Quel revirement, cette soudaine adhésion de la Mairie aux objectifs de SOS Paris !